samedi 21 décembre 2013

Le peintre des visages (Vol. 2)

Attention, cette chronique est la chronique d'un second tome. Si le roman se lit facilement hors contexte, il est mieux de commencer par le premier tome 1 "Le cueilleur de fraises".

Six mois se sont écoulés depuis le meurtre de Caro (voir Le cueilleur de fraises). Jette et Merle louent sa chambre au sympathique Mike et s’attachent à sa petite amie Ilka, aussi jolie que mystérieuse. La vie semble enfin reprendre un cours normal. Mais, lorsque Ilka disparaît sans laisser de trace, Jette a la sensation de revivre un cauchemar qu’elle connaît bien. La police tâtonne. Ne croyant pas à la thèse de la fugue, Mike, Jette et Merle cherchent désespérément des indices. Et finissent par découvrir que la jeune fille cachait de sombres secrets.

Ce que j'en ai pensé

J'avais toujours en tête les personnes et les intrigues du premier tome que j'avais relativement bien apprécié et j'avais un peu hâte de retrouver les personnages, c'est pourquoi j'ai décidé d'enchaîner avec cette lecture quasiment au sortir de l'autre. 

Si j'avais beaucoup aimé le final de l'histoire précédente, j'avais déjà soulevé le fait que tout le début du roman m'avait semblé lent. Et c'est encore le cas ici, comme une sorte de tic d'écriture de l'auteure. On retrouve encore une fois le même procédé : nous changeons de narrateur au fur et à mesure de notre avancement dans l'histoire. J'apprécie toujours autant ce procédé que je trouve agréable et original, pourtant, je ne pense pas lire la suite... 

Nous retrouvons la plupart des personnages du tome précédent, en fait, nous ne rajoutons que Mike, Ilka et Ruben, le trio qui va tenir le second tome. Mike et Ilka ont été des personnages que j'ai su apprécier, même si j'avoue avoir eu un peu plus de mal avec Ilka, qui avait des côtés parfois un peu énervants dans ses manières et dans ses cachoteries. 
Ruben, quant à lui, m'a totalement dégoûtée, mais je ne souhaite pas en dévoiler trop sur l'histoire, donc je vais m'arrêter là. 

J'ai trouvé cette intrigue particulièrement glauque. Très bien écrite mais très très glauque. L'auteure réussi à nous faire comprendre ce qu'il se passe sans mettre de mots dessus, en tous cas pas dans le début du scénario. C'est justement cette absence de mots qui rend l'histoire glauque mais qui en même temps attire le lecteur qui veut en savoir plus et découvrir la vérité. 

Si j'ai de nouveau apprécié les procédés d'écriture de Monika Feth, son histoire et ses personnages, je ne suis pas certaine d'avoir envie de continuer la lecture de la saga : si les procédés d'écriture fonctionnent bien, ils deviennent un peu trop "évidents" et on n'a aucune surprise dans le déroulement de l'histoire, ce qui est dommage. 

Une lecture agréable, mais qui ne sort pas particulièrement de l'ordinaire. 
"Elle se faisait l'effet d'une marionnette. Comment arracher les ficelles alors qu'elle avait les mains liées "

1 commentaire:

Tous vos petits mots adorables sont les bienvenus ! Et même les moins adorables hein, j'aime bien quand on peut discuter ! :) N'hésitez pas à laisser une trace de votre passage et à bientôt !