La chance ne sourit décidément pas à Miss Sarah Hamilton, fraîchement
débarquée de Philadelphie. Son père lui a fait promettre sur son lit de
mort de se rendre en Angleterre chez son oncle, le comte de Westbrooke,
mais des marins maladroits ont fait tomber sa malle dans le port de
Liverpool. Démunie et un peu perdue, Sarah se voit réserver un accueil
pour le moins étrange dans l’auberge où elle compte passer la nuit. À
son réveil : stupeur ! Un homme nu partage son lit ! La voici
compromise, et mêlée aux dangereuses affaires de famille du très
séduisant duc d’Alvord…
Ce que j'en ai pensé
Je dois bien avouer que pour cette lecture, j'ai un peu fait le "mouton". A force de le croiser sur les blogs et les forums et d'en lire majoritairement du bien, j'ai eu envie de tenter l'aventure moi aussi. Mais, j'étais un peu sceptique quant au scénario, qui me semblait un poil simpliste.
L'histoire donc, suit le personnage de Sarah Hamilton, qui arrive en Angleterre et croise la route du Duc d'Alvord. C'est bien ce qu'il m'avait semblé à première vue : le scénario n'est pas particulièrement le point fort de ce livre. On va finalement suivre toutes les péripéties que va rencontrer le Duc d'Alvord pour séduire Sarah et parvenir à l'épouser. Rien de bien exceptionnel. Et j'ai même trouvé que c'était parfois un peu longuet, voire répétitif, toute cette course au mariage...
Sur la quatrième de couverture il y a un petit logo qui indique "sexy" (ou quelque chose du genre). Ne vous attendez pas à un livre érotique, vous n'y trouverez pas grand-chose qui s'en rapproche. Les scènes un peu "sexy" sont très chastes et très softs. Mais elles sont plutôt bien écrites et ne versent ni dans le "trop chaste", ni dans le "trop coquin". L'auteure a su trouver un juste milieu dans son style d'écriture. Toutefois, comme pour l'histoire en elle-même, j'ai trouvé que ces scènes se ressemblaient malheureusement beaucoup et j'ai eu une sensation de répétition assez tenace.
Les personnages sont un peu plus attachants que l'histoire et j'ai relativement accroché avec Sarah, qui, par certains aspects, m'a fait penser au personnage d'Alexia dans "Sans âme". D'ailleurs, le Duc d'Alvord rappelle par certains côtés Lord Maccon... Mais revenons à nos moutons. Si j'ai accroché avec elle, Sarah m'est tout de même apparue un peu "cruche" si vous me permettez l'emploi de ce terme. Quant au Duc d'Alvord, ce fut bien un peu le même cas, mais plutôt avec son arrogance...
En bref, j'ai passé là un bon moment, une lecture facile et agréable mais qui ne me laisse pas un souvenir impérissable. Je n'ai pas le tome deux en ma possession et ce n'est pas mon objectif principal de l'acquérir, mais il se peut que je l'achète et le lise un jour.
"Sarah avait la certitude de se trouver devant son premier spécimen d'aristocrate anglais: nonchalant, bon à rien, alcoolique, vaniteux, coureur de jupons, le produit dégénéré de plusieurs siècles de mariages consanguins."
Je l'ai vu sur un autre blog et il est dans ma PAL !
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