samedi 8 mars 2014

Jusqu'au dernier

Astrid mène une vie sans histoires entre son job de coursière et la grande maison qu'elle partage à Londres avec plusieurs autres personnes, pour certains des amis de longue date. Jusqu'au jour où, sur son vélo, elle se fait renverser par une voisine. Plus de peur que de mal… sauf que la voisine est retrouvée le lendemain, battue à mort. Puis, c'est le tour d'une cliente chez qui Astrid devait aller chercher un colis, et qu'elle découvre sans vie, sauvagement assassinée. Coïncidence ? La police n'y croit guère. Pour Astrid et ses six colocataires, c'est le début du cauchemar, surtout lorsque le tueur frappe à nouveau, cette fois-ci au cœur du petit cercle d'amis. Mais sont-ils vraiment si proches que ça ? Lentement, l'amitié se transforme en méfiance, l'amour en haine, et chacun se demande : qui sera le prochain sur la liste ?

Ce que j'en ai pensé

C'était la première fois que je lisais un roman de ce couple qu'est Nicci French et de ce que j'en avais lu ce n'était pas leur meilleur. Pour ma part, c'est une lecture en demi-teinte. J'ai aimé le style des auteurs, la façon dont ils amènent les événements et les personnages tous très différents et pour autant relativement sympathiques. Pourtant, l'idée du scénario ici m'a déçue, parce que j'ai déjà lu mieux. 

Les personnages de la coloc m'ont tous semblé sympathiques, mis à part Leah, et je me suis vue plus d'une fois vivre au sein d'une grande maison dans une coloc géante. Chacun avait son petit caractère, ses petites manies et tous étaient très appréciables, c'est ce qui m'a plu dans le livre. 
Ça, et le fait de ne pas trouver immédiatement qui était le coupable. J'ai soupçonné la plupart des personnages, sans comprendre qui était le vrai méchant de l'histoire. J'ai été très surprise et c'est ça qui fait que j'accroche à un roman policier/thriller : me laisser balader jusqu'au bout. Enfin jusqu'au bout, ici, est un bien grand mot. Car en effet, la dernière partie du roman est racontée par le coupable lui-même. Une idée agréable, bien qu'un peu décevante dans le sens où l'on revit certaines scènes de son point de vue et on a parfois l'impression que c'est du simple remplissage de la part des auteurs, ce qui est dommage. 

Mais si j'ai apprécié les personnages et le fait de me faire mener en bateau, pourquoi ai-je dis que j'étais déçue me demanderez-vous ? Tout simplement parce que je n'ai pas été convaincue à 100% par le scénario, dans lequel j'ai parfois trouvé des choses manquantes, quelques incohérences dans les explications finales. Et puis il a manqué cette touche finale, ce qui fait qu'un roman est vraiment très bon, l'envie de continuer avec les personnages, la déception d'être arrivée au bout. Et je n'ai pas ressenti ça. 
Comme je l'ai dit également, j'avais déjà lu mieux en termes de thriller en colocation, avec "Comme deux gouttes d'eau" de Tana French, que j'avais trouvé bien meilleur, bien mieux construit, bien plus flippant et bien plus touchant (oui, touchant pour un thriller c'est étrange, mais lisez-le et vous comprendrez). 

Je pense que je lirais encore du Nicci French, parce que je n'ai pas été déçue au point de ne pas m'y remettre, et puis de ce que j'ai pu lire sur la toile, ce n'est pas leur meilleur, alors je leur donnerait une seconde chance...
"C'était mon époque préférée de l'année, fin mai, puis début juin, quand les feuilles sont d'un vert vif, le ciel d'un bleu limpide, et les soirées longues, douces et tièdes. Ça me rendait malade de ne pas pouvoir en profiter à fond. C'était comme si tout un pan de ma vie touchait à sa fin, une fin amère et compliquée."

1 commentaire:

  1. Je ne savais pas que Nicci French étaient deux auteurs associés. J'ai deux de leurs livres dans ma PAL : La chambre écarlate et Dans la peau.

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