lundi 9 juillet 2012

Les enquêtes d'Enola Holmes (vol. 1, 2, 3, 4, 5)


Ma mère m'a appelé Enola, qui, à l'envers, se lit alone, " seule " en anglais. Et lorsque Mère disparaît, le matin de mon quatorzième anniversaire, c'est bel et bien seule que je me suis retrouvée. Appelés à l'aide, mes frères Mycroft et Sherlock Holmes - oui, le célèbre détective - n'avaient en fait qu'une idée en tête : m'envoyer en pension pour faire de moi une lady. Mais, me refusant à accepter ce sort, je décidai plutôt de prendre mon destin en main et de me lancer, seule, à la recherche de ma mère.

L'avis de Chicky Poo :

J'aurais bien fait du tome par tome, mais je les ai lus petit à petit et il serait vraiment très fastidieux de tous les chroniquer un par un... Mais je peux d'ores et déjà vous dire que j'ai beaucoup aimé cette série. J'adore Sherlock Holmes, alors forcément une histoire sur sa petite sœur (fictive), ça m'intéressait.

Bon, je vous l'accorde, on sent quand même que c'est un livre pour pré-adolescents, mais c'est une lecture agréable et surtout pas prise de tête. Enola est un personnage très sympathique à suivre, malgré sa manie de répéter à tout va qu'Enola est l'anagramme de « alone », qui signifie seule... Bref, à part ce petit tic, elle est quelqu'un qu'on a envie de connaître et de côtoyer. J'aime aussi tout particulièrement les apparitions de Sherlock et de Mycroft, disséminées de-ci, de-là, ce qui ancre l'histoire par rapport aux deux grands frères.

Les mystères qu'elle résout ne sont certes pas dignes des grands maîtres du polar, mais c'est agréable de la suivre dans ses pérégrinations et de découvrir un autre visage de Londres et surtout de voir avec quelle ingéniosité elle réussit à échapper à ses frères et à avancer dans la vie... Une vraie héroïne comme on n'en fait plus !

Et puis, je trouve que l'auteur a très bien su faire ressortir les grands traits de l'époque victorienne, que ce soit au niveau des vêtements que des rues de Londres ou encore dans les mœurs ! C'est un vrai plaisir que de lire ce roman car on a l'impression de voyager dans le temps.
"Cinq semaines plus tard j'étais prête.Pour être précise : au regard du monde, j'étais prête à partir en pension. Dans ma tête, j'étais prête pour un tout autre départ."

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