Alice, qui s'ennuie, s'endort dans un fauteuil et rêve qu'elle passe de l'autre côté du miroir du salon.
Le monde du miroir est à la fois la campagne anglaise, un échiquier, et le monde à l'envers, où il faut courir très vite pour rester sur place. Alice y croise des pièces d'échecs (reine, cavalier) et des personnages de la culture enfantine de l'époque victorienne.
Le monde du miroir est à la fois la campagne anglaise, un échiquier, et le monde à l'envers, où il faut courir très vite pour rester sur place. Alice y croise des pièces d'échecs (reine, cavalier) et des personnages de la culture enfantine de l'époque victorienne.
Ce que j'en ai pensé
Après la déception qu'avait été pour moi la lecture du célèbre "Alice au Pays des Merveilles", j'ai quand même eu envie de découvrir ce qu'il se passait de l'autre côté du miroir et j'ai donc suivi la jeune Alice dans ses nouvelles pérégrinations. Et j'ai été déçue une seconde fois.
Pourtant, j'aime l'univers d'Alice, tout ce qui en ressort en images dans mon esprit me plaît me fait rêver et pourtant, je ne me laisse pas séduire par Lewis Carroll. Peut-être est-ce du à son style, je ne saurais pas dire, mais les faits sont là : je ne marche pas.
Soyons justes cependant, cette fois-ci, j'ai un peu plus accroché que la première fois, trouvant même quelques passages amusants. Mais globalement, je ne suis pas rentrée dans l'histoire, tout peut-être y défie trop la logique et mon esprit ne doit pas saisir les subtilités...
Alice m'a beaucoup moins énervée que lorsque j'avais lu ses premières aventures, elle a grandit et cela se ressent : elle ne pleure pas une seule fois dans tout le roman. Mais, elle reste assez pénible parce qu'elle parle beaucoup... et souvent pour ne rien dire. Par contre, j'ai plutôt apprécié la rencontre avec les différents personnages, même si j'ai trouvé que c'était quelque peu répétitif : rencontre, discussion, départ. Aucun des personnages n'apporte vraiment grand-chose à l'histoire, si tant est qu'il y ait véritablement une histoire que l'on peut suivre.
En fait, j'ai trouvé que ce roman manquait de tout : d'un personnage vraiment accrocheur, d'un univers qui fasse rêver, d'une intrigue qui nous emporte... La seule chose qui ne manquait pas, c'est le style de Carroll, reconnaissable entre tous et teinté d'humour et de jeux de mots très bien trouvés et surtout très bien écrits. Mais pour le reste, ce livre est une déception à mes yeux et je n'ai pas du tout envie de poursuivre dans la lecture de la biographie de Carroll !
Alice m'a beaucoup moins énervée que lorsque j'avais lu ses premières aventures, elle a grandit et cela se ressent : elle ne pleure pas une seule fois dans tout le roman. Mais, elle reste assez pénible parce qu'elle parle beaucoup... et souvent pour ne rien dire. Par contre, j'ai plutôt apprécié la rencontre avec les différents personnages, même si j'ai trouvé que c'était quelque peu répétitif : rencontre, discussion, départ. Aucun des personnages n'apporte vraiment grand-chose à l'histoire, si tant est qu'il y ait véritablement une histoire que l'on peut suivre.
En fait, j'ai trouvé que ce roman manquait de tout : d'un personnage vraiment accrocheur, d'un univers qui fasse rêver, d'une intrigue qui nous emporte... La seule chose qui ne manquait pas, c'est le style de Carroll, reconnaissable entre tous et teinté d'humour et de jeux de mots très bien trouvés et surtout très bien écrits. Mais pour le reste, ce livre est une déception à mes yeux et je n'ai pas du tout envie de poursuivre dans la lecture de la biographie de Carroll !
"– Comment se fait-il que vous sachiez toutes parler si bien ? demanda Alice, qui espérait lui rendre sa bonne humeur en lui adressant un compliment. J'ai déjà été dans pas mal de jardins, mais aucune des fleurs qui s'y trouvaient ne savait parler. – Mets ta main par terre, et tâte le sol, ordonna le Lis Tigré. Tu comprendras pourquoi. Alice fît ce qu'on lui disait. – La terre est très dure, dit-elle, mais je ne vois pas ce que ça peut bien faire.– Dans la plupart des jardins, déclara le Lis Tigré, on prépare des couches trop molles, de sorte que les fleurs dorment tout le temps. Alice trouva que c'était une excellente raison, et elle fut très contente de l'apprendre."
J'ai lu Alice au Pays des merveilles quand j'étais petite mais c'était une adaptation pour enfant avec des illustrations, pas le texte de Lewis Caroll. J'ai aimé, sans plus, c'est quand même un peu déjanté (je sais que le principe des Contes n'est pas d'être réaliste mais je trouve qu'il y a quelque chose d'angoissant dans cette histoire )... Ceci dit les "Contes de fées" style Barbe Bleue, ou le Petit Poucet qui risque de se faire dévorer par l'ogre, c'est pas beaucoup mieux ;-)
RépondreSupprimerArrivée à l'âge adulte, j'ai quand même acheté le livre de Lewis Caroll pour découvrir la véritable histoire... mais je ne l'ai jamais lu. Ni "De l'autre côté du miroir".
Les extraits du film de Tim Burton que j'ai vus ne m'ont pas donné envie d'aller le voir.
C'est bizarre, ce n'est pas qu'une question d'atmosphère ressentie comme un peu angoissante à l'époque car j'adore Stephen King... mais d'un autre côté Stephen King s'adresse clairement aux adultes alors que le personnage d'Alice est enfantin.
Je crois que je n'ai jamais lu Lewis Caroll. C'est dommage, j'aimerais bien tenté un jour pour voir^^
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