Ce que j'en ai pensé :
J'avais déjà croisé le roman pendant mon stage, j'en avais entendu du bien, mais je ne m'y étais pas arrêtée. Et puis, je me suis inscrite dans mon association autour du livre, et celui-ci faisait partie d'une sélection pour un prix lecture. Alors, je me suis décidée. Et je l'ai dévoré !
Le style de l'auteur est un peu particulier et tout le monde n'aimera pas. Personnellement, j'ai trouvé que ce style un peu saccadé ajoutait beaucoup à la tension déjà bien présente dans le roman rien que par son sujet. La prison n'est pas forcément quelque chose de facile à aborder, ou du moins qui peut parfois rendre très mal parce que l'auteur s'en fait tout un imaginaire. Mais là, on a la sensation d'être avec Yan, de ressentir ce qui le touche ou le blesse. Toute l'histoire se déroule dans cette prison, de cellule(s) en parloir(s), à la rencontre de différents personnages... La fin m'a laissée sur ma faim, mais pas dans le mauvais sens du terme. Ce serait gâcher votre plaisir que d'en parler, mais vous comprendrez en lisant !
Le personnage de Yan est attachant par son côté très enfantin et le fait qu'il ne parle plus depuis son incarcération le rend encore plus enfant. J'ai beaucoup aimé aussi le personnage de sa sœur, Laure, que j'ai trouvé émouvante. Son avocat aussi m'est apparu comme quelqu'un de bien, un peu perdu dans cette affaire, mais qui cherchait à faire de son mieux. Par contre, mais je pense que c'est voulu, j'ai eu beaucoup plus de mal avec la mère de Yan ainsi qu'avec sa petite amie Deborah. Côté détenu, j'ai un gros faible pour Abou, qui m'a beaucoup fait penser à John Coffey dans "La ligne verte". Et puis, bien évidemment Le Doc, que j'ai trouvé émouvant avec son histoire si particulière.
Le roman se lit très vite, non seulement parce qu'il est très rythmé au niveau des chapitres et des textes cours, mais aussi parce qu'il est court (125 pages) et surtout parce que l'histoire est très prenante et les personnages touchants. J'ai eu un énorme coup de cœur pour ce roman et je le conseille vraiment à tous.
"Il l'aimait toujours. Son coeur était comme un bolide lancé sur l'autoroute, à plus de deux cents kilomètres à l'heure. Et les freins ne répondaient plus..."
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