Linnea a quinze ans, plein de complexes et pas mal de questions qui lui
trottent dans la tête. La seule qui la comprenait, c’était Pia, sa
meilleure amie, son amie pour la vie… enfin, pour cent vingt jours,
“sans compter les week-ends”, Linnea a fait le calcul une fois. Depuis
que Pia est morte.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”.
Avec Pia, elle pouvait parler de tout : de l’amour, de la mode, de Markus, le beau gosse dont toutes les filles rêvent, de son père qu’elle voit deux fois par an, de sa mère qui vit avec son nouveau conjoint une relation tumultueuse. Et de Dieu. Qu’est-ce que ça signifie “croire en Dieu” ? Car ce n’est pas exactement la même chose que le père Noël. Une chose est sûre, ce n’est pas la peine de compter sur Dieu pour résoudre les équations du second degré. Seulement voilà, Pia n’est plus là. Alors Linnea se souvient, puisque, comme dit son excentrique grand-mère, “pour pouvoir oublier quelque chose, il faut d’abord bien s’en souvenir”.
Ce que j'en ai pensé
Après avoir lu les deux célèbres "Le mec de la tombe d'à côté" et "Le caveau de famille", j'ai eu envie de voir autre chose de la même auteur. Et puis le titre de ce roman m'a intriguée, il a atterri chez moi un matin de Noël et j'ai fini par me lancer dans ma lecture.
Bien évidemment, j'avais à l'esprit le style de Katarina Mazetti alors j'avais un peu peur de ne pas la retrouver et surtout de ne pas retrouver le plaisir que j'avais eu en lisant les deux livres que je viens de citer. Et bien je n'ai pas été déçue ! L'histoire est simple et en même temps compliquée. J'ai trouvé très émouvante la façon qu'a l'auteure de raconter ce bout de vie, avec énormément de pudeur.
Je crois que le terme "pudeur" est celui qui me vient le plus facilement à l'esprit pour décrire ce roman. Parce que tout est vraiment écrit de manière pudique et on met longtemps avant de comprendre ce qui est arrivé à Pia. Au début j'avais trouvé ça un peu gênant, mais à force je ne voulais pas forcément savoir.
J'ai eu du mal avec Linnea au départ, que j'ai trouvée assez agaçante par certains aspects de sa personnalité, tout comme j'ai eu du mal également avec Pia qui me semblait "suffisante". Mais au fur et à mesure du déroulement de l'histoire, j'ai fini par m'y attacher et j'ai même écrasé de-ci de-là une petite larme...
J'ai été très touchée par ce roman que j'ai trouvé très beau et très bien décrit. Si j'en lirais la suite avec grand plaisir, je ne peux toutefois pas dire que ce soit un véritable coup de cœur.
"Je préfère parler à un mur plutôt qu’à la plupart des gens. Les murs ne te font pas ces remarques ridicules que t’as pas envie d’entendre mais qui te trottent quand même dans la tête. Un mur n’écoute peut-être pas. Mais de toute manière, personne n’écoute."
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